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Matthias Lecoq (1983) explore différents champs mêlant politique, art et urbanisme. Docteur en sciences politiques et géographie, directeur du festival EXPLORE pour la ville de demain entre 2019 et 2022, chercheur associé à l’Université de Genève, il propose un travail transmédia dans le monde des idées par l’écriture, l’action militante et la programmation événementielle. Il a notamment publié « L’exercice du droit à la ville » chez Metispresses et propose une conceptualisation de la ville toujours en lien avec les idéaux de démocratie et de justice spatiale. Sa direction du Festival EXPLORE a été marquée par de nombreuses rencontres avec des personnalités variées qui présentent une analyse critique issue de la philosophie, de l’architecture, de la géographie mais aussi de la littérature et du travail social. Il a aussi développé de nombreux projets « d’urbanisme expérientiel » cherchant à susciter l’engagement par la mise en œuvre pour reprendre les termes d’Hannah Arendt ou Henri Lefebvre.

Cela l’a aussi mené à mettre en place de nombreuses interventions dans l’espace public en Suisse, en France et en Espagne sous la forme de workshops ou de processus invitant le public à faire la ville. Il est d’ailleurs le fondateur du collectif « La Fabrique de l’Espace » qui aborde la ville par la recherche action et le lien entre théorie et imaginaire.

A côté de cela, il a aussi vécu à Toulouse, Barcelone et dans plusieurs villes latines en travaillant dans des domaines pluriels. C’est dans ce cadre-là qu’il a aussi réalisé le documentaire « To exist is to resist » sur un mouvement social de l’habitat à Caracas au Venezuela en pleine révolution chaviste.

PUBLICATIONS 

> "Comment créer de nouvelles villes ?", dans Cattacin S. et Gamba F., Villes et créativité, Ed° Seismo (à paraître)

Extrait : "Comprendre la ville, c’est comprendre sa praxis - entendue comme les activités menant à des transformations. C’est non seulement l’unique moyen de se distancier des idéologies qui sont les témoins des distances inparcourables entre les théories et les pratiques, mais c’est aussi une rigueur épistémologique qui explicite la production sociale de l’urbain dans le quotidien, les choix et les actions, brisant les chaines du pragmatisme conceptuel. Dès lors, l’urbanisme, comme discipline qui organise le développement urbain, structure cette praxis par le biais de processus et de spatialités".

> "Réapprendre à pratiquer la ville : comment participer à l'urbanité" et "Discussion de cloture avec Thierry Paquot", dans Actes de la 52ème école urbaine de l'ARAU, Bruxelles, 2022

Extraits : "Dans un film de 1989, Do the right things, Spike Lee arrive à nous magnifier la vie quotidienne du quartier de Brooklyn, qui n’était pas encore gentrifié et qui vivait toute l’intensité new-yorkaise, tout son symbolisme d’une ville qui a souvent représenté l’essence de l’urbanité. Certains extraits du film nous montrent la tension créée par ce que l’on appellerait aujourd’hui des îlots de chaleur. Ce qu’il nous dit surtout à travers ces plans, c’est que la citoyenneté traverse les temps entre la vie quotidienne et l’événement: c’est ce qui nous amène les potentialités d’action, les opportunités. Dans l’événement se noue une relation entre le temps et l’espace."

"On attend souvent que l’institution puisse tout gérer et doive répondre à nos demandes et nous garantisse un certain nombre de choses alors que la complexité est l’élément certainement le plus structurant des projets urbains aujourd’hui. J’aime faire référence à cet élément de "villes garanties", qui constituent une des grosses problématiques de l’urbain en nous obligeant à considérer cette évolution conceptuelle de l’habitant·e et son pendant d'un clientèlisme demandé".

>"Quand la démocratie suisse fait office de catalyseur", dans Construire plus vite la ville durable, Rêve de scènes urbaines (coordination). Edition Eyrolles, Paris, 2021

Extrait : "Il existe un triple mouvement – volontariste, revendicatif et démocratique – [qui a entraîné] une inflexion des politiques publiques vers la transition écologique . (...) Dès lors, les méthodologies [participativent] se diversifient, les thèmes se multiplient et des mécanismes participatifs viennent se juxtaposer à la démocratie directe et représentative. Si on peut regretter que la compréhension locale de ces processus démocratiques soit parfois concurrentielle en les opposant les uns aux autres, il semblerait néanmoins qu’ils soient davantage complémentaires et présentent des effets cumulatifs. La participation se dirige vers des publics qui n’ont parfois pas le droit de vote, propose aussi un partage de connaissances et donc une création mutuelle de savoirs qui pourrait ressembler à une montée en compétence collective, alors que la démocratie directe permet à des groupes organisés de pouvoir influer directement dans des processus que la démocratie représentative dynamise et pérennise".

>"Pour un centre ville tourné vers le futur", dans Causes communes, Genève, janvier 2021

> "Géographie de la vie politique en lien avec la fabrique urbaine : le risque de la saturation", dans Antonioli M, Drevon G, Gwiazdzinski L & Kauffman V, Saturations. Individus, collectifs, organisations et territoires à l'épreuve, Editions Elya, Paris 2020

 

Critique de Marie-Hélène Hermand Dans Questions de communication 2020/2 (n° 38), pages 682 à 685 : "Le géographe et politiste Matthias Lecoq s’emploie pour sa part à expliquer la combinaison de la saturation avec la vie politique (p. 61-73). Considérant l’espace urbain comme un symbole de pouvoir qui porte avant tout les marques de la planification et de la technocratie, il situe l’origine de la saturation dans la démultiplication des incitants à la participation citoyenne tels que les espaces digitaux, les ateliers créatifs et autres initiatives de gestion collective. Tour à tour usager, consommateur, habitant ou collaborateur, le citoyen devient un agent rationnel impliqué dans de nouvelles formes de gouvernement"

 

> "Le droit à la ville : un concept émancipateur ?", dans Metropolitiques, decembre 2019

Extrait : "En réaffirmant le pouvoir de la praxis dans l’établissement des rapports sociaux qui constituent la ville, Lefebvre propose de concevoir l’urbain comme un champ des possibles pour l’action et l’intelligence collectives. En d’autres termes, si la ville n’est pas seulement une morphologie bâtie mais aussi et surtout un ensemble de dynamiques sociales, la mise en valeur des possibilités de changement par l’action collective révèle les opportunités de transformation qui existent dans et par la ville".

> "L'exercice du droit à la ville", Editions Metisspresses, Genève, octobre 2018

Critique d'Helene Hatzfeld pour la revue Urbanisme n°412 Printemps 2019 "Nouvelles figures du droit à la ville" : "Préfacé par Joan Subirats, le livre met sous l’expression « droit à la ville » un ensemble de pratiques qui peuvent rendre les habitants acteurs-citoyens et ainsi transformer la perception, l’usage et la figure des espaces urbains. Il pourrait aussi bien s’intituler « Pour une citoyenneté urbaine ». Clairement argumenté, il est intéressant par les analyses d’exemples et les perspectives graduées qu’il ouvre." 

> "Fabrique urbaine et participation : pléonasme contemporain", dans Revue Collage, Swiss Federation of urban planning, April 2018


> “DSMY14 process”, dans Construir en colectivo. Manual de participación en arquitectura y urbanismo, Editions Pol.len,
Barcelona (2016)

 

> ”Le droit à la ville intelligente”, dans Causes communes, Genève, juin 2017


> “Donner la parole aux habitants”, dans Commune Suisse, n°5, mai 2016


> “Vices et vertus de la culture de la participation”, dans Revue Habitations, mars 2016

> ”Powers movement in the city”, dans STUDIO magazine (Milano), n°6, juin 2014

> “Mouvement depuis le bas : les espaces périurbains comme cadre d’opportunité”, International Urban Development Association, international seminar " A city for all made by all ! The future of social contract in the scattered city" (France, Vaux en Velin, 2012)

 

INTERVENTIONS

> "Explore Festival", dans le colloque "Repurposing Places for Social and Environmental Resilience", Counter Architecture & University of East London, Mars 2023 (annulé)

> "La participation en urbanisme par le biais d'un festival: comment le transmedia permet une pluralité qualitative", dans le colloque The narrative making of the city, UNIGE, Février 2023

> "Expérimentations aux Eaux-vives", Tribune de Genève, 31 août 2022

 

> "La participation en urbanisme : appréhender la complexité", dans le master en développement urbain, UNIGE/HES Genève, avril 2022

> "Ville. écologie, participation : un mélange impossible ?", dans le master en Architecture, HEIAFR Fribourg, avril 2022

> "Faire la ville de demain", dans le forum Territoires, Hi-Flow Geneva, avril 2022

> "Faire la ville est un acte politique", dans le forum Bâtir et planifier - inverser le regard, SIA Vaud, novembre 2021

> "Réapprendre à pratiquer la ville", dans le 52ème école urbaine de l'ARAU - Atelier de Recherche et d'Actions urbaines "Choisir la ville, mobiliser ses ressources !", Bruxelles, mars 2021

> "Manifeste mondial de l'anthropocène", dans l'Ecole de l'anthropocène de l'Ecole urbaine de Lyon, Lyon, janvier 2021

 

> "Every day life museum", dans le "Musée sans bâtiment de Yona Friedman", Biennale «Sculpture Garden» de Genève, septembre 2020

> "Créativité et citoyenneté dans la ville contemporaine", séminaire Institut de Recherche Sociologique, Université de Genève, mars 2020

 

> "Echo, la première coopérative d'espace public du monde", Installation dans le cadre de l'exposition TOGETHER ! de la Maison de l'Architecture, Pavillon Sicli, Genève, septembre 2019

 

> "L'organisation des villes", à la Radio Television Suisse "La Première", Emission Tribu, octobre 2019

> "Spatialités et temporalités interstitielles. Vers une nouvelle épistémologie du citoyen", dans le cadre du Certificat of Advanced Studies Projets urbains, pouvoir d'agir, Haute Ecole de Travail Social de Genève, 2019

 

> "La participation en urbanisme à l'ère anthropocène", séminaire du 3dd-espace de concertation, Genève, novembre 2018

 

> "L'exercice du droit à la ville", Genève, novembre 2018

> "Relation Etat/Citoyens : quand la donnée change la donne", dans les Journées romandes de Géoinformation 2018 

> "Innovation des processus participatifs en urbanisme", séminaire InCite, Faculté des sciences de la société, Université de Genève, mars 2018

> "Forum des espaces possibles", Dans le cadre de la plateforme Nord 9 de Wunderkammer, le collectif « Où êtes-vous tous ? » présente : Le Forum des Espaces Possibles, Lausanne, mai 2017

> "Une production urbaine ouverte à tous ?", Forum Vers une nouvelle citoyenneté urbaine ?, Université de Lyon, mai 2017

> Enseignement de Master, Master en Développement Territorial (UNIGE/HEPIA), 2016/2017

> ”L’appel de l’e-démocratie”, dans Le Courrier, Genève, october 24th of 2016

> "Production of the City and inhabitants roles" dans #XCOL - Workshops and seminars on experimental collaborations, #xcol-event_3 ‘Investigaciones al límite. Una curadoría de colaboraciones experimentales’ Intermediae, Madrid, juillet 2015.

 

> “Placemaking and public space” au Seminario Procesos Urbanos en Hábitat Vivienda e Informalidad, Universidad Nacional de Colombia (Bogota, july 2015)

 

> ”Making City”, Lecture dans El casc – proceso de renovación urbana del casco histórico de Villena, Alicante University, 2015


> ”Urban architect and movement in the city”, Lecture dans le Festival de arquitectura, La Corogne University, 2014

> ”Community needs space” au Seminario Internacional en Igualdad de oportunidades, Estado y Comunidades: el rol de la universidad peruana, Andahuaylas University (Peru, october 2013)

> Réalisateur du documentaire "To Exist is to Resist", sélection officielle du festival OVNI, Barcelone 2009

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